La médiation culturelle en Afrique : favoriser l’intégration, la compréhension et la participation citoyenne

La médiation culturelle est un processus qui vise à rapprocher les cercles culturels et sociaux, en développant de nouveaux liens entre les politiques gouvernementales, la culture et l’espace public. Elle englobe une variété de pratiques, allant de la promotion de la participation populaire à l’art participatif et local. Son objectif final est de transformer chaque individu, que ce soit un invité ou un observateur, en acteur culturel.

La médiation culturelle s’inscrit dans une perspective traditionnelle de diffusion artistique et patrimoniale, en mettant l’accent sur l’accès et l’ouverture à un plus grand nombre aux œuvres et aux productions culturelles. Elle implique des interventions qui reposent sur une coopération élargie entre les individus et qui valorisent les liens résidents.

Le thème de la médiation culturelle pose des défis aux artistes et aux acteurs sociaux (éducatifs, commerciaux, civils, etc.). Les premiers sont invités à changer leur relation avec le public, les seconds à intégrer davantage de dimension culturelle dans leur champ d’action respectif.

La médiation culturelle est progressivement considérée comme un moyen de rajeunir les régions et de changer les pratiques sociales. Elle s’adresse à toute personne impliquée dans un projet de coopération citoyenne ou souhaitant intégrer une dimension sociale dans son travail éducatif ou social. De plus, la médiation implique naturellement un médiateur, qui est l’arbitre social.

Le rôle du médiateur est de promouvoir les liens entre les objets culturels (productions matérielles, cycles d’innovation) et les gens. Selon la nature et les motivations du projet, il peut jouer le rôle de source, accompagnateur, pédagogue, etc. Son travail est adapté et redéfini en fonction des publics, des groupes et des personnes visées, ainsi que du contexte artistique, social ou culturel.

La médiation culturelle est un processus qui crée des espaces privilégiés de rencontre entre les artistes et les résidents, renforçant les liens relationnels, l’apprentissage et la responsabilité. Elle peut également réduire les obstacles psychologiques et sociaux. Pour évaluer ses effets à long terme, il est important de développer des outils d’évaluation adaptés qui prennent en compte la documentation et l’amélioration de la signification, de l’avancement et des projets secondaires. Elle génère également des pratiques participatives qui démystifient l’interaction créative dans les rues ou les espaces publics.

La médiation culturelle prend en compte la participation citoyenne, en veillant à tenir compte des circonstances qui influencent la communauté. Il s’agit d’un dispositif d’intégration sociale qui permet de mélanger des expressions humaines dans les lieux pour les rendre plus attractifs pour les personnes qui les gèrent et pour établir des liens avec les gens dans le cadre d’une tâche typique.

Elle permet à divers partenaires civils, socio-locaux ou sociaux de mener des projets dans un cadre métropolitain, et dans les petits quartiers, elle contribue à améliorer le climat physique ou social, à renforcer un caractère particulier ou à créer des liens sociaux.

Les initiatives des médiateurs culturels incluent souvent des partenariats avec des associations communautaires ou des écoles. Les projets jeunesse peuvent favoriser l’apprentissage, participer à l’amélioration psychologique des jeunes ou à l’interdiction du non-conformisme.

Enfin, je souhaite qu’il y ait de plus en plus de médiateurs culturels dans nos nations africaines pour permettre une meilleure intégration et une meilleure compréhension des cultures.

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